Comment améliorer la fertilité chez les femmes : types, facteurs influençant son amélioration

L’instinct maternel féminin nécessite une réalisation, et ce que l’on appelle «l’horloge biologique» ne cesse de tictaquer, rappelant sa vocation principale. La question de l’augmentation de la fertilité féminine dans le monde moderne est très aiguë, car les données statistiques des dernières années ne sont pas encourageantes. Elles témoignent que le nombre de femmes de moins de 34 ans qui ont du mal à concevoir ou à mener une grossesse à terme a doublé. 

La fertilité féminine est un indicateur de la santé de l’ensemble du système reproducteur. Ainsi, si un couple essaie en vain de concevoir un enfant pendant plus d’un an, cela signifie qu’il est temps d’analyser tous les facteurs négatifs affectant la fertilité, de consulter un médecin et de prendre sérieusement soin de sa santé. La restauration de la fonction reproductive du corps est généralement assez réalisable si toutes les recommandations du médecin sont suivies et en l’absence de pathologies graves.

Qu’est-ce que la fertilité féminine

Pour améliorer quelque chose, il est essentiel de savoir précisément quoi améliorer. Lorsqu’on parle d’augmenter la fertilité féminine, il est important de comprendre que cela désigne sa capacité à concevoir, à porter une grossesse et à donner naissance. Dès la naissance, le corps d’une femme contient plusieurs millions d’ovules. On estime que vers l’adolescence, leur nombre diminue à environ 400 000. 

Au moment où une fille commence ses menstruations, les ovules restés dans les ovaires en état de « sommeil » commencent à mûrir. Environ au milieu du cycle menstruel, une ovulation se produit une fois par mois – un ovule mature est libéré du follicule, ce qui est directement lié à la capacité d’une femme à concevoir un enfant. La grossesse commence après la fécondation de l’ovule par un spermatozoïde et son attachement pour une croissance et un développement ultérieurs à la paroi utérine. 

Types de fertilité

La conception n’est qu’un aspect de la fertilité, sur lequel se concentre généralement toute l’attention d’une femme souhaitant devenir mère. Cependant, elle représente le premier pas vers la maternité, suivi par la gestation pendant 9 mois et un accouchement réussi à terme. En fonction de ces facteurs, on distingue différents types de fertilité – élevée, normale, faible. Le niveau de fertilité féminine est déterminé par trois éléments – la capacité de l’ovule à être fécondé, la capacité du corps de la femme à porter l’enfant jusqu’à terme et à accoucher seul. 

En l’absence de l’un de ces éléments, on peut parler d’un faible niveau de fertilité féminine. Si tous les facteurs mentionnés sont présents, la fertilité est considérée comme normale. L’absence de complications lors de toutes les étapes pour atteindre la maternité est une raison de définir le niveau de fertilité comme élevé.

Fécondité : facteurs influents

Améliorer la fécondité est une préoccupation actuelle puisque son niveau n’est pas une constante prédéterminée à la naissance. Un grand nombre de facteurs influencent son degré, dont :

  • l’âge de la femme – avec le temps, les ovules quittent les ovaires moins fréquemment et les cycles sans ovulation se produisent de plus en plus souvent ;
  • obstruction des trompes de Fallope ;
  • ménopause précoce ;
  • impact sur l’équilibre hormonal d’un poids corporel trop important ou, au contraire, insuffisant ;
  • stress provoquant un déséquilibre hormonal ;
  • certaines maladies qui ont un impact négatif sur l’équilibre hormonal – par exemple, le syndrome des ovaires polykystiques, le diabète ;
  • maladies d’étiologie gynécologique, y compris celles non inflammatoires ;
  • multiples interventions chirurgicales sur l’utérus, principalement des avortements ;
  • mauvaises habitudes – tabagisme, abus d’alcool, etc.

Autres facteurs influençant la fertilité féminine

En réfléchissant à comment améliorer la fertilité chez les femmes et lors de son évaluation, il est important de prendre en compte tous les facteurs mentionnés. Certains entraînent l’incapacité de concevoir un enfant, tandis que d’autres influencent la capacité de mener à terme ou d’accoucher sans complications. La diminution de la fertilité féminine peut être de nature permanente – les causes qui en sont à l’origine sont irréversibles, rendant la conception naturelle impossible. 

Cependant, il existe également des raisons temporaires, lorsque l’élimination de facteurs négatifs rend possible la conception et la naissance d’un enfant. De plus, la neutralisation de facteurs tels que les infections sexuellement transmissibles, qui entraînent souvent des fausses couches ou une stérilité, contribue à augmenter la fertilité. Par exemple, la chlamydia et la gonorrhée entraînent souvent une obstruction des trompes de Fallope, et un endomètre altéré empêche la fixation sur la muqueuse utérine. 

Augmenter la fertilité féminine : que faire

La réponse la plus simple à la question de savoir comment augmenter la fertilité chez une femme pourrait être de conseiller d’éliminer tous les facteurs négatifs qui affectent négativement sa capacité à concevoir, porter et donner naissance à un bébé en bonne santé. Cependant, en réalité, ce n’est pas si simple. L’amélioration de la fertilité est une solution complexe basée sur un examen complet de la future maman (lorsqu’il s’agit uniquement d’améliorer sa fertilité).

S’il est difficile de sortir de l’impasse par ses propres moyens, il est conseillé d’écouter les conseils d’un médecin, de les suivre, de prendre les médicaments prescrits à temps et, si nécessaire, de recourir à une intervention chirurgicale. Les deux bandes tant attendues sur le test ne tarderont pas. Il est important de commencer par changer son mode de vie et abandonner les mauvaises habitudes, car la restauration de la capacité à concevoir et à procréer est impossible sans un renforcement général de la santé.

Méthodes pour améliorer la capacité de reproduction

Pour améliorer la fertilité, une femme qui souhaite devenir mère doit suivre les règles suivantes :

  • avoir une vie sexuelle régulière avec une fréquence d’au moins 2-3 fois par semaine ;
  • équilibrer son alimentation – éviter les régimes hypocaloriques, exclure les aliments nocifs du menu – trop gras, frits, marinés, et inclure une variété d’aliments dans son régime ;
  • abandonner complètement les mauvaises habitudes, y compris la consommation d’alcool et le tabagisme ;
  • prendre des suppléments vitaminiques prescrits par le médecin ;
  • pendant l’ovulation, éviter de prendre des analgésiques car ils peuvent avoir un impact négatif sur l’ensemble du processus.

De plus, réduire l’activité physique à un niveau modéré contribuera également à améliorer la fertilité. 

Ce qui améliore également la fertilité

Pour améliorer la fertilité, il est également judicieux de réduire la consommation de caféine et de minimiser le stress autant que possible. Un facteur important qui influe sur l’amélioration de la fertilité est le maintien de l’équilibre hydrique – la norme d’eau pure pour la consommation quotidienne est d’environ 2 litres. Il est important de se rappeler que la consommation de boissons énergisantes, de café, ainsi qu’un mode de vie sédentaire, entraînent un vieillissement prématuré de l’organisme et, par conséquent, une diminution de la fonction reproductive de l’organisme féminin. 

Par conséquent, il est essentiel de renoncer catégoriquement à ces boissons et de dynamiser son mode de vie. Pour améliorer la fertilité, le café peut facilement être remplacé par du thé vert ou du thé noir avec du citron ou du miel, et le fait de rester assis devant l’ordinateur ou la télévision peut être remplacé par des promenades en plein air avec des activités physiques modérées. Un tabou absolu – la restauration rapide, manger tard le soir, s’inquiéter pour chaque petite chose. Il est important de rester positif.

Non au stress et oui à la diète

Améliorer la fertilité dépend directement de la gestion du stress. Vivre dans une tension constante et une anxiété élevée mène directement à des tentatives infructueuses de concevoir un enfant et peut provoquer de nombreux problèmes même durant la grossesse. Cela signifie que, même si la fertilité est normale, l’exposition au stress empêche sa pleine réalisation. Viser un poids normal et suivre certaines règles diététiques sont également des facteurs importants qui favorisent le rétablissement de la fonction reproductive chez la femme. 

En ce qui concerne l’alimentation, les recommandations sont les suivantes :

  • consommer plus d’aliments riches en fer ;
  • éviter les produits à base de soja non fermenté ;
  • réduire la consommation de glucides raffinés ;
  • privilégier les aliments riches en fibres ;
  • exclure les gras trans ;
  • inclure des aliments riches en antioxydants dans le régime alimentaire.

Quels minéraux et vitamines améliorent la reproduction

Pour augmenter la fertilité, il est particulièrement important de prêter attention aux oligo-éléments qui renforcent le corps féminin et, en cas de grossesse, influencent la formation et le développement du fœtus :

  • les probiotiques et les acides gras – stimulent le système immunitaire, renforcent le corps, et maintiennent un équilibre sain de la microflore des muqueuses.
  • l’acide folique – augmente la capacité des cellules à se diviser et à former une nouvelle vie, contribue à réduire le risque de menace d’interruption de grossesse;
  • la vitamine D et le calcium – renforcent le système osseux de la future mère potentielle, et après la conception, participent à la formation du squelette du bébé;
  • le magnésium – normalise le sommeil, stabilise le fonctionnement du système cardiovasculaire et nerveux, réduit les œdèmes.

Lors de la formation d’une nouvelle vie, 100 milliards de nouvelles cellules se forment. Il est donc essentiel que l’organisme de la mère soit prêt à leur fournir toutes les substances nécessaires en quantité suffisante.

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